Quand un couple décide d’avoir un bébé, il sort la calculette et le calendrier pour traquer la période fertile. Certains ajustent aussi leur mode de vie : alimentation équilibrée, sport, compléments alimentaires… Mais l’alcool et la caféine, eux, restent bien ancrés dans le quotidien, des apéros entre amis aux cafés du matin.
Un café pour se réveiller, un petit verre pour se détendre… Et si ces plaisirs du quotidien jouaient les trouble-fêtes dans votre projet bébé ? On les banalise, on les oublie, et pourtant, ils peuvent altérer la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes.
Alors, faut-il lever le pied ou faire un adieu déchirant au verre de vin, à la chope de bière, au cappuccino et au café serré du matin ? Décryptons ensemble leur véritable impact sur la fertilité.
L’alcool : un élément qui peut être un frein à la conception
Un petit verre pour fêter une bonne nouvelle, un apéro entre amis… Souvent sous-estimé. Une consommation excessive peut pourtant perturber l’équilibre hormonal, réduire la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes, et compliquer la conception.
Consommation d’alcool excessive,
ses répercussions sur la fertilité féminine :
- Déséquilibre hormonal : une consommation excessive d’alcool peut perturber le cycle menstruel et inhiber l’ovulation, réduisant ainsi les chances de concevoir.
- Altération de laqualité des ovocytes : l’alcool peut affecter la maturation des ovules et augmenter le risque de fausses couches en début de grossesse.
- Impact sur l’implantation : une consommation excessive d’alcool peut affecter la muqueuse utérine, rendant l’implantation de l’embryon plus difficile.
Les répercussions sur la fertilité masculine :
- Diminution du nombre et de la qualité des spermatozoïdes : l’alcool altère la production de testostérone, ce qui peut entraîner une baisse du nombre de spermatozoïdes, une diminution de leur motilité.
- Altération de l’ADN spermatique : une consommation excessive d’alcool favorise les anomalies génétiques, pouvant affecter le développement embryonnaire.
- Impact sur la libido et la fonction érectile : l’alcool peut également entraîner une baisse du désir sexuel et des dysfonctionnements érectiles.
La caféine : un stimulant à consommer avec modération
La caféine est un stimulant présent dans le café, le thé, les sodas et certaines boissons énergisantes. Si elle est appréciée pour ses effets énergisants, elle peut aussi très bien perturber la fertilité.
Chez la femme :
- Altération du cycle menstruel : une consommation excessive de caféine (plus de 300 mg/jour, soit environ trois tasses de café) peut allonger la durée du cycle menstruel et retarder l’ovulation.
- Réduction du flux sanguin vers l’utérus : la caféine peut diminuer l’afflux sanguin vers l’utérus, ce qui peut nuire à l’implantation de l’embryon.
- Risque accru de fausse couche : plusieurs études suggèrent qu’une consommation élevée de caféine en début de grossesse est associée à un risque plus élevé de fausses couches.
Chez l’homme :
- Impact sur la qualité du sperme : à forte dose, la caféine pourrait altérer la morphologie et la motilité des spermatozoïdes.
- Stress oxydatif : une consommation excessive peut augmenter le stress oxydatif, affectant la production et la viabilité des spermatozoïdes.
Quelle quantité d’alcool et de caféine est sans risque ?
Si une consommation modérée n’impacte pas toujours la fertilité, mieux vaut adopter les bons réflexes pour optimiser ses chances de conception.
Alcool : faut-il l’éviter avant la grossesse ?
Limiter l’alcool avant la conception, c’est offrir un environnement plus favorable à la fertilité et protéger le futur bébé. L’idéal ? Se limiter à une consommation occasionnelle, soit un verre par semaine maximum.
À savoir :
Une canette de bière contient plus d’alcool pur qu’un verre de vin ou un alcool fort :
- 1 canette de bière (33 cl) = 13,2 g d’alcool pur
- 1 verre de vin (12,5 cl) = 10 g d’alcool pur
- 1 dose d’alcool fort (vodka, whisky – 3-4 cl) = 10 g d’alcool pur
Caféine : quelle quantité avant une grossesse ?
La caféine en excès peut perturber l’ovulation et impacter la fertilité. Il est recommandé de ne pas dépasser 200 mg par jour, soit environ deux petites tasses de café.
Boire trop, c’est combien en dehors de la grossesse ?
L’OMS a fixé des recommandations pour une consommation à moindre risque :
- Femmes: 2 verres/jour max (soit 14 verres par semaine)
- Hommes: 3 verres/jour max (soit 21 verres par semaine)
- Ne pas dépasser 4 verres par occasion
- Prévoir des jours sans alcool
Mais attention, ces recommandations n’évitent pas tous les risques et les conséquences sont variables selon les personnes.
Si l’alcool devient un besoin plus qu’un plaisir, il est important de rester vigilant. Certains signes doivent alerter :
Troubles du sommeil, augmentation progressive des doses, envie de boire qui devient un besoin régulier, une prise en charge adaptée peut aider à retrouver un équilibre avant d’envisager une grossesse.
Réduire sa consommation d’alcool et de caféine avant la conception, c’est optimiser sa fertilité et protéger le futur bébé. Si l’arrêt total semble difficile, pesez les avantages et les inconvénients. Parlez-en à votre médecin, il pourra vous accompagner et vous conseiller.
3 bonnes habitudes à adopter pour une bonne fertilité :
- Privilégier les alternatives saines : remplacez le café et les sodas par des infusions sans caféine, de l’eau, des jus naturels ou des boissons riches en antioxydants.
- Adopter une alimentation équilibrée : misez sur des aliments riches en vitamines et minéraux (notamment acide folique, oméga-3 et antioxydants) pour optimiser votre fertilité.
- Compléter avec Vivagest : ce complément nutritionnel apporte les nutriments essentiels (Vitamine B9, Iode, Vitamine D3, Oméga-3, Vitamine E, B12) pour soutenir la fertilité et préparer une grossesse en toute sérénité.
Limiter la consommation d’alcool et de caféine peut être un atout majeur pour améliorer la fertilité et favoriser une conception réussie. Une approche modérée et équilibrée, combinée à une bonne hygiène de vie, permet de mettre toutes les chances de son côté pour accueillir une grossesse en pleine santé. En adoptant ces bonnes pratiques dès aujourd’hui, vous optimisez votre parcours vers la parentalité !
