Plusieurs couples nourrissent le désir d’avoir des enfants. Malheureusement ce désir est mis à mal par la présence d’un taux élevé de prolactine dans le corps d’un partenaire. Qu’est-ce que la prolactine ? Dans quel cas le taux de prolactine augmente-t ’il ? Notre article du jour apportera des réponses.
Qu’est-ce qu’une prolactine (PRL) ?
La prolactine est une hormone naturelle secrétée par les cellules lactotropes, dans partie antérieure de l’hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau.
À quoi ça sert-elle ?
Cette hormone tient différents rôles, elle intervient dans la lactation, la reproduction, la croissance, l’immunité et le comportement.
Elle agit également sur la sécrétion de progestérone chez la femme, et de testostérone chez l’homme.
Sa sécrétion est principalement régulée par la dopamine.
Chez la femme, elle est impliquée dans :
- la sécrétion de la progestérone
- la stimulation des glandes mammaires durant la grossesse et de la lactation après l’accouchement.
Le taux normal de prolactine est de 5 à 20 ng/mL, mais pendant la grossesse, ce taux augmente et peut atteindre 250 ng/mL.
Dans les semaines qui suivent l’accouchement, tant que l’allaitement maternel exclusif est pratiqué, son taux restera élevé.
La prolactine va bloquer le fonctionnement des ovaires et ainsi empêcher l’ovulation.
Par conséquent, le retour des menstruations survient après la fin de la période de lactation.
En l’absence d’allaitement, une femme voit son taux de prolactine revenir à la normale rapidement et ses règles reviennent quelques semaines après. C’est ce qu’on appelle le retour de couche.
Il arrive toutefois que le taux de prolactine augmente même en dehors de la grossesse et de la période d’allaitement.
Quels sont les symptômes d’un taux prolactine élevée chez la femme ?
La synthèse excessive de prolactine, appelé aussi hyperprolactinémie, peut-être diagnostiquer par :
- Des troubles menstruels: allant des règles irrégulières à l’aménorrhée (absence totale de menstruations).
- Une galactorrhée: sécrétion ou écoulement de lait ou liquide par les seins qui ne sont pas enceinte ou qui n’allaitent pas.
- Une infertilité due à une ovulation altérée ou une anovulation (absence totale d’ovulation).
Chez l’homme, l’augmentation de la prolactine se manifeste par :
- Des troubles de l’érection avec une diminution de la testostérone et une baisse de libido.
- Une stérilité
- Une gynécomastie, c’est à dire une augmentation de la taille de la glande mammaire.
Quels sont les causes de cette variation de prolactine ?
En dehors de la grossesse et de la période d’allaitement, une hyperprolactinémie peut s’expliquer par :
- La prise de certains médicaments (Les neuroleptiques, Les antidépresseurs tricycliques, Les antiémétiques, Les antihypertenseurs, la morphine, la méthadone et les estrogènes à forte dose…).
- Des maladies comme l’hypothyroïdie primaire ou le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
- La présence d’un adénome à prolactine aussi appelé « prolactinome », c’est une tumeur généralement bénigne, du lobe antérieur de l’hypophyse.
HYPERPROLACTINÉMIE ET DÉSIR DE GROSSESSE
Quel est son impact sur la fertilité ?
L’hyperprolactinémie (taux trop élevé de prolactine) est un symptôme assez fréquent, en particulier chez les femmes ayant des troubles des règles (aménorrhée). Cela empêche l’ovulation chez la femme, donc favorise l’infertilité.
Quels sont les traitements pour restaurer l’ovulation et la fertilité chez l’homme ?
Une approche médicamenteuse oral permet de contrôler la production de prolactine et de réactiver les cycles menstruels ovulatoires chez les femmes et de restaurer la fertilité chez l’homme.
Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale peut être programmée ou il faudra recourir à la technique de procréation assistée.
En prévention
Vivagest permet d’arrêter le déséquilibre hormonal grâce au DHA et à la vitamine D3 qui sont respectivement inducteurs de progestérone et de FSH.
Quant à Clomifex, il agit sur l’activité oestrogénique au niveau hypophysaire et va produire une stimulation ovarienne chez la femme.
En conclusion, associer Clomifex et Vivagest en désir de grossesse permet de prévenir de l’hyperprolactinémie.
