Grossesse

Saignement en début de grossesse, veut-il dire forcément fausse couche ?

Saignement sur grossesse

Pour une femme enceinte, il n’y a rien de plus stressant qu’une perte de sang, car elle est souvent assimilée à une fausse couche. Cette réalité n’a pourtant rien d’inhabituelle surtout au premier trimestre, quoiqu’elle puisse dissimuler des problèmes sérieux.

Quelles sont les causes et les pathologiques de ces saignements ?

Tout saignement en début de grossesse ne signifie pas forcément une fausse-couche. Ils peuvent être d’ordre physiologique ou d’ordre pathologique. Si vous constatez un saignement vaginal anormal pendant votre grossesse, vous devez consulter immédiatement votre médecin ou votre sage-femme ou votre gynécologue pour en connaître la cause et vous assurer que tout va bien.

 LES CAUSES PHYSIOLOGIQUES dites naturels.

  • Les saignements dus à la nidation

La nidation est l’implantation de l’embryon dans l’utérus. Elle survient généralement dix jours après la fécondation. Certaines femmes saignent à cette période, tandis que d’autres non. Le saignement est dans ce cas léger, le flux est moins abondant et ce saignement dure moins longtemps que les règles ordinaires.

  • Les saignements dus aux rapports sexuels ou à un examen vaginal

Un saignement léger peut survenir après un examen gynécologique ou une relation sexuelle. En effet, le col de l’utérus est plus fragile, car il est très vascularisé durant la grossesse. Ce saignement léger et brefs (1 à 2 jours) ne devrait donc pas inquiéter.

  • Les règles anniversaires

Il peut arriver qu’en début de grossesse, des saignements arrivent à la date habituelle de vos règles. La différence est que le nombre de jours diminue et que les femmes concernées présentent des signes d’une grossesse. C’est d’ailleurs ce qui les amènent généralement à consulter. Les règles anniversaires ne nuisent aucunement au développement du fœtus. D’ailleurs, ils sont assez rares.

  • Hématome décidual (décollement placentaire)

Cet hématome décidual survient lorsqu’il y a décollement trophoblastique (future placenta) en début de grossesse. Ce saignement dans la majorité des cas bénin, de couleur noirâtre, touchent en moyenne une femme sur quatre. Il provient de la rupture de veine utéroplacentaire. L’évolution peut être favorable si la femme respecte les préconisations du médecin, c’est à dire du repo, un suivi médical par une sage-femme, faire peu de voiture, éviter les gros efforts et parfois l’abstinence sexuelle est aussi recommandée. Autrement dit, si vous ne respectez pas les préconisations, cette poche de sang dans votre utérus peut grossir et percer la poche des eaux et conduire à une fausse couche. Une surveillance échographie est nécessaire pour vérifier si le bébé est bien là.

LES CAUSES PATHOLOGIQUES

  • Les fausses couches précoces (ou avortement spontané)

Pour ce qui est des fausses couches, il convient de noter que 15 femmes sur 100 en sont victimes mais cela ne les empêchera pas de contracter une grossesse qui arrivera à terme plus tard.On parle de fausse couche « précoce » ou d’avortement spontané lorsque l’embryon ou le fœtus non viable est expulsé spontanément du corps. Cette perte de grossesse se fait au cours du premier trimestre (avant la 20 e semaine).

Les facteurs risques sont l’âge avancé (supérieur à 35 ans), des antécédents de fausse couche, le surmenage, l’alcool, le tabagisme, anomalies de l’utérus et des problèmes médicaux.

Les signes qui annoncent un avortement spontané :

  • Saignements vaginaux plus ou moins important (appelé métrorragies) ou des caillots sanguins accompagné de perte vaginale de liquide ou de tissus embryonnaires.
  • Douleurs et crampes dans le bas ventre.
  • Disparition des symptômes de grossesse: tension des seins, nausées, vomissements.

On sait que la perte d’une grossesse peut être très éprouvant pour la femme, il important de faire son deuil.

Il existe de deux types de fausses couches :

  • Fausses couches partielles
  • Fausses couches totales

La fausse couche partielle intervient dans le cas des grossesses gémellaires. Il y a alors perte d’un embryon sur les deux. A la suite de cette fausse couche, la femme continuera à ressentir les symptômes liés à une grossesse normale (nausée, les vomissements, la fatigues extrêmes…) preuve que le deuxième embryon se développe favorablement.

  • Les grossesses extra-utérines

Extra-utérine pour dire en dehors de l’utérus. Au lieu de se mettre dans l’utérus, la grossesse s’installe dans les trompes. Quand la grossesse grandit, la trompe expand pas comme le ferait l’utérus. Il y a donc le risque que la trompe éclate. Les grossesses extra-utérines mettent en danger la vie de la mère. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de consulter en cas de douleur suspicieuse lorsqu’on n’est pas encore certain que la grossesse soit bien implantée dans l’utérus et grandit de manière normale.

  • Les grossesses molaires

La grossesse molaire est due à une anomalie chromosomique, le placenta au lieu d’évoluer correctement se transforme en kyste et dans 9 cas sur 10, il n’y a pas d’embryon associé au placenta. Cette grossesse sans embryon provoque des saignements. Ces saignements augmentent suivant l’évolution de cette grossesse. Les femmes victime de grossesse molaires ont des symptômes de grossesse exacerbée et le volume de l’utérus plus volumineux que l’âge gestationnel que la normale.

Vivagest et le saignement sur grossesse

Vivagest contient notamment du DHA (oméga-3) et de la vitamine D3, qui ont un impact sur la fertilité, plus précisément sur l’implantation de l’embryon.

La DHA augmente le taux de la progestérone qui stimule la préparation de l’utérus à accueillir une grossesse (la nidation).

Quant à la vitamine D, elle contribue à améliorer la qualité du tissu ovarien et de l’endomètre, favorisant la fixation embryonnaire dans l’utérus de la femme.

Vivagest contient également de l’Iode.

L’iode contenu dans Vivagest : ses vertus ?

Savez-vous que des carences en iode peuvent entrainer des fausses couches ?

L’iode est un élément chimique naturel, relativement rare dans la nature mais essentiel au bon fonctionnement du corps humain. Cet oligo-élément est impliqué dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, qui jouent un rôle majeur dans la croissance et la différenciation cellulaires, dans le métabolisme basal des protéines, lipides et glucides et dans le fonctionnement de nombreux tissus et organes vitaux.

S’il est important de surveiller et de maintenir de bons apports en période de préconception, pour optimiser les chances de fécondation, il est nécessaire d’avoir un bon statut nutritionnel lors de la grossesse et de l’allaitement. En effet, lors de ces périodes, vos besoins en iode augmentent.

Il y a deux raisons à ces besoins accrus :

  1.  Les modifications hormonales liées à la grossesse, et notamment l’hyperoestrogénie (fort taux d’œstrogènes) augmente la clairance rénale de l’iode (son excrétion via l’urine). La grossesse entraine également une augmentation de la synthèse d’hormones thyroïdiennes, consommatrice d’iode.
  2. Le fœtus, qui dépend en début de grossesse des hormones thyroïdiennes maternelles, va capter, en seconde partie de grossesse, une partie de l’iode inorganique de sa mère afin d’assurer la synthèse de ses propres hormones thyroïdiennes, essentielles au développement de son cerveau.

Résultat : il faut de l’iode pour deux ! Ceci permet d’éviter une hypertrophie thyroïdienne chez la mère et une hypothyroïdie néonatale chez l’enfant, responsable de troubles psychomoteurs et intellectuels plus ou moins graves en fonction du degré de carence. Une carence iodée modérée à sévère chez la femme enceinte est une cause notamment d’avortements spontanés, d’accouchements prématurés, d’augmentation de la morbi-mortalité néonatale et de troubles du développement du système nerveux central responsable d’un crétinisme endémique avec un retard psychomoteur.

Vivagest vous permettra donc d’éviter l’hyperthyroïdie et les fausses couches tout en favorisant le développement psychomoteur de votre bébé.

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